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Douglas Gordon ( 1966 - )Douglas Gordon est né à Glasgow, en Écosse, en 1966. Il vit et travaille à Glasgow, en Écosse. |
Douglas Gordon a étudié à Glasgow de 1984 à 1988,
puis à Londres, de 1988 à 1990 à la Slade School of Art
. Connu surtout comme un artiste vidéo, Douglas Gordon
utilise des formes variées d'expression: projections vidéos, photographies,
installations et textes muraux. Douglas Gordon s'attache aux fonctionnements et dysfonctionnements
de la mémoire à travers l'image et le langage. Words and Pictures (I & II) de 1996 proposent une
sélection de films du début des années soixante, comme "images résiduelles
d'un temps prénatal" surgissant de façon volontaire ou inconsciente. Three inches (Black), 1997 est une présentation
de 11 photographies montrant une main dont un doigt est recouvert d’un
pansement noir. En 1998, il est couronné par le Prix Hugo Boss, deuxième du genre. En 2000 au Musée d'Art Moderne de Paris, il invente
un dispositif global sur le thème de la dualité: une double
entrée, à laquelle succède un double corridor jusqu'à la spirale finale
et un "aquarium" comme axe, début et fin tout à la fois. La série The Blind Star (2002) rassemble des photos découpées représentant des grandes célébrités de Hollywood pendant les années quarante et cinquante, comme Gary Grant, Kim Novak, Bette Davis ou Marilyn Monroe. En énucléant les portraits de ces vedettes, l'artiste questionne une fois de plus le rapport au regard, mais aussi à l'idée de vue dans une nouvelle version homérienne. Le point de départ des classiques hollywoodiens n'est pas innocent car il interroge cette mémoire visuelle et ses rapports à la fiction. En 2011, il présente Phantom, constitué d'un néon,
et deux installations. Le néon, Unfinished, où les mots « Je
suis le nombril du monde », ont été détruits par l’artiste. Les restes
du néon continuent d’être allumés, comme le constat d’une fragilité assumée
de l’artiste qui s’expose au monde. L’installation: I am also Hyde,
dans un va-et-vient entre mémoire collective et personnelle, met en scène
400 cadres, où il est question du regard de l'artiste sur lui même, et
du coté obscur de la condition humaine. Cette œuvre est avant tout une
installation autobiographique, où se déploient des images, des photos,
des dessins, ainsi que des objets personnels de l’artiste. Pour la première
fois, Douglas ne s’approprie pas des éléments de la culture populaire,
mais livre sa propre histoire. |
![]() A Divided Self II, installation vidéo (1996) ![]() Confessions of a Justified Sinner (1995) ![]() Predictable Incident in Unfamiliar Surroundings (1995) ![]() Douglas Gordon T-Shirt (1997) ![]() Monument to X (1992) ![]() ![]() The blind Star I et II (2002) |
![]() Museum key (1992) ![]() Autoportrait en Marylin Monroe (1996) ![]() Through a looking glass (1999) ![]() Hand with spot (2001) ![]() Main affichée sur le Hirshorn Museum,Washington, DC (2004) ![]() Phantom (2011) |
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