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Mariko Mori est née à Tokyo en 1967. Elle aborde la photographie, la mise en scène et la création de ses propres costumes pour ses chorégraphies. Mariko Mori juxtapose ainsi des pratiques venant de communautés esthétiques différentes comme la musique, la vidéo, la mode. Elle intègre par ailleurs de nombreux élèments venant de la culture traditionnelle japonaise. |
Elle pratique des installations en explorant l'image sous ses différentes formes et dans ses différents états, elle interroge le pouvoir de la représentation, à l'ère de la technologie contemporaine. elle utilise en particulier des techniques d'images en 3 dimensions pour plonger le spectateur dans son univers. Dans les années 1990, Mariko Mori se représente souvent dans un contexte urbain et joue le rôle d’une « Girly » (une femelle cyborg, à moitié humaine, à moitié machine. Dans la vidéo installation Link of the Moon, on la voit en blonde, vêtue d’une tenue futuriste (un vêtement très relevé au niveau des épaules en forme de cœur) et tenant entre ses deux mains, une boule de cristal. Très souvent, les œuvres donnent une vision optimiste du futur. Sur le cibachrome Empty Dream (1995), elle reprend le thème des bains antiques et imagine une plage paradisiaque sous serre (un « water wonderland »). Dans l’installation photo 3D, Birth of a Star (1995), par exemple, l’artiste incarne une cyber pop-star. Confronté à une véritable « œuvre totale », le visiteur observe une image d’une étonnante subtilité graphique et se laisse entraîner par la voix de la l’artiste qui semble émerger de nul part. Les travaux de la jeune femme prennent à revers le machisme japonais. On a souvent entendu parler de la place étroite qu’occupait la femme dans la société japonaise. Son propos n’est pas d’opposer homme et femme dans une lutte pour le pouvoir mais de démontrer leur différences qui font leur complémentarité. Si les qualités sont différentes, leurs valeurs respectives sont les mêmes. Mariko Mori ne se reconnaît pas dans le féminisme conformiste et étroit des années 60 ou 70, même si elle admire ce qui a été fait. Elle se bat pour la coopération plutôt quepour la compétition. A la fin des années 1990, Mariko Mori rompt avec la civilisation urbaine et se plonge dans la nature (cf. la série de quatre panoramiques intitulée Esoteric Cosmos, 1996-1998, la vidéo 3D Nirvana, 1997 et Kumano, 1998…). Pour réaliser ses œuvres, l’artiste n’hésite pas à se rendre dans des paysages exceptionnels : la Mer morte, le désert de Gobi, une grotte aux remarquables stalactites dans le Sud de la France, les montagnes du Japon… Ensuite, elle retravaille les fonds par le biais de l’informatique ; le but est d’intensifier les émotions ressenties, créer un univers mystique et hyperréaliste ne semblant pas appartenir à notre monde. Dans Entropy of Love, par exemple, elle combine des éléments d’une centrale d’éolienne située en Californie et une biosphère en Arizona. En 1997, elle obtient un premier prix à la Biennale de Venise pour sa vidéo 3D Nirvana. Celle-ci reprend une scène de « Esoteric Cosmos » : Mariko Mori se montre, habillée d'un kimono de soie, en train de flotter dans une bulle de cristal au dessus d'une fleur de lotus en floraison… uvres principales et récompenses
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![]() Birth of a Star (1995)
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![]() Star doll (1994) ![]() Pure Land (1996) |
![]() Miko no Inori (1996)
![]() Dream Temple (1999) ![]() Beginning of the End - Gizeh (2002) ![]() Wave UFO (2003) |
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