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Pierre Soulages ( 1919 - )Pierre Soulages est né le 24 Décembre 1919 à Rodez. Très jeune il est attiré par l'art roman et la préhistoire.
Il commence à peindre dans cette province isolée que n'ont pas pénétré
les courants artistiques contemporains. A 18 ans, il se rend à Paris pour
préparer le professorat de dessin et le concours d'entrée à l'Ecole Nationale
supérieure des Beaux-Arts. |
Il profite cependant de ce séjour à Paris:
il fréquente le musée du Louvre, il voit des expositions de Cézanne et
Picasso qui sont pour lui des révélations. Ce n'est qu'en 1946 qu'il peut consacrer tout son temps
à la peinture. Il s'installe alors dans la banlieue parisienne. Il trouve un atelier à Paris, rue Schoelcher, près de Montparnasse.
De 1949 à 1952, on lui confie trois décors de théatre et
ballets. Premières gravures à l'eau-forte à l'atelier Lacourière D'autres
expositions de groupe présentées à New-York voyagent ensuite dans plusieurs
musées américains. C'est le cas de "Advancing french art"(1951), "Younger
European artists" Guggenheim Museum (1953), "The new Decade", Museum of
modern art (1955). Dès le début des années 50, oeuvres acquises par la Phillips Gallery, Washington ; le Guggenheim Museum et le Museum of modern art, New-York ; la Tate Gallery, Londres; le musée national d'art moderne, Paris ; le Museu de arte moderna, Rio-de Janeiro ; Aujourd'hui, plus de 150 de ses peintures se trouvent dans les musées. En 1979 il expose au MNAM - Centre Georges Pompidou ses premières peintures monopigmentaires fondées sur la réflexion de la lumière par les états de surface du noir. Cette lumière picturale naissant de la différence entre deux obscurités porte en elle un grand pouvoir d'émotion et de grandes possibilités de développement, on l'appellera plus tard "noir-lumière" et "outrenoir". De 1987 à 1994, il réalise les 104 vitraux de l'abbatiale de Conques. Le noir est sa couleur presque exclusive, on trouve rarement des bleus foncés ou des bruns. La ligne est le principal moyen d'expression de Soulages et ce dès le début de sa carrière. Dans cette oeuvre à la fois ascétique, puissante et équilibrée, toute référence à la nature ou à l'anecdote est éliminée. Ce refus de la description n'est pas une forme de décision opportuniste ou circonstancielle, mais une nécessité impérieuse répondant au besoin d'intensité picturale qui, depuis l'origine, l'habite . Les formes rectangulaires dominent, construites sur un jeu profond d'horizontales et de verticales. À ses débuts, Soulages peint beaucoup sur papier, au brou de noix, à l'essence ou à l'huile. Ensuite, le couteau, la spatule et la brosse se substituent au pinceau, pour mieux travailler la matière picturale et obtenir ainsi des effets contrastants d'aplats et de stries. Le relief ainsi créé devient le support du reflet, réagit à la réception de la lumière, la piège pour la transformer, la lumière modifiant à son tour l'espace du tableau. Depuis peu, d'autres oeuvres sont apparues où rythme, espace et lumière naissent des contacts violents du noir et du blanc sur l'entière surface de la toile, c'est une toute autre lumière picturale. |
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Principales expositions personnelles :
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(1955) Lithographie (1974) (1995) |
(1959) Eau-forte (1979) (2005) |
(1974) Vitraux de l'Abbaye de Conques, Aveyron (1994) (2002) |
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