Un jeune sénateur, Blake Washburn, qui n'a pas été réélu aux récentes élections, rentre frustré dans sa ville et reprend la rédaction-en-chef du quotidien familial, le Fairfax Herald. Son échec le travaille et, afin de relancer ses chances pour être réélu pour le prochain terme, il utilise la une de son journal pour engager une campagne contre le grand capital. En effet, son adversaire, élu lui, est le fils d'un magnat de l'industrie locale, John MacFarland. Ses proches, sa fiancée Janice, le journaliste et ami Slim, le désapprouvent. D'abord Blake essaie de trouver des cas de destruction de l'environnement par les entreprises de la région, mais celles-ci sont en règle. Ensuite il attaque les trop importants bénéfices des entreprises et sa croisade dure plusieurs jours, jusqu'au moment où MacFarland vient lui donner un petit cours d'économie. À la même époque, un accident impliquant la très jeune sur de Blake mais également du matériel MacFarland va lui révéler combien il avait tort. Il tourne sa veste et défend désormais les bienfaits pour la société engendrés directement et indirectement par les bénéfices des entreprises. Le film, d'un genre très particulier, celui du film industriel (et urbain), a été commandité par la General Motors pour faire la propagande des entreprises américaines et semble ne pas avoir été exploité commercialement. Ainsi, l'approche critique de James D. Ivers dans le Motion Picture
Herald est révélatrice: Le rédacteur-en-chef Blake Washburn n'est pas le héros de la presse que l'on attend d'habitude, celui qui va vaincre tous les démons de la société. Là, non, il s'égare, il frappe (du poing) sans raison, il est de mauvaise foi, il est biaisé, il manque d'intégrité, il défend des thèses communisantes, il ne s'était même pas fait élire pour ses idées mais pour ses médailles de guerre, il n'écoute pas ses amis, il change rapidement d'opinion en fin d'histoire sans honte due. C'est le combat de la presse libre contre la libre entreprise mais il mène son examen de conscience: tout est bien qui finit bien malgré le fait qu'il avait tort. Le pouvoir de la presse peut être dangereux et les éditeurs ont ainsi
de grandes responsabilités quant à la vérité. L'oncle de Blake Washburn
le lui rappelle: "People really believe what they read" ("Les gens
croient ce qu'ils lisent [dans les journaux]"). Le film possède sa scène typique des unes du journal qui se succèdent,
ici de manière subtilement progressive, du ton général à l'attaque politique
décisive (et vengeance personnelle): |
|
Distribution
Fiche technique
|
![]() ![]() |
Marilyn Monroe dans ce filmMarilyn Monroe se situe au 5e rang du générique de son 10e film, le 3e
et dernier qu'elle fit avec la MGM.
Le contenu est disponible selon les termes de la licence
GNU Free Documentation License. Source initial Wikipédia.fr |