Retour vers le futur, film américain de Robert Zemeckis, sorti en 1985. Ce film manie le paradoxe tout en écartelant le spectateur entre passé et avenir. Pourtant, au-delà du vertige futuriste, c’est bien la nostalgie qui l’emporte dans le premier film de cette trilogie qui a marqué toute une génération.
Distribution:
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Critique Marty McFly, adolescent des années 1980, est déçu par
sa situation familiale : son frère est un jeune travailleur, sa mère
Lorraine boit beaucoup et surtout son père timide s'écrase sans cesse
devant son chef Biff Tannen. Marty a pour ami l'extravagant scientifique
le Docteur Emmett Brown. À cette époque, il va croiser ses parents, qui ne sont pas encore mariés, et empêcher leur rencontre, sa mère tombant amoureuse de lui, ce qui compromet son existence même. Avec l'aide du Doc de 1955, Marty parvient finalement à provoquer la rencontre entre ses parents et à revenir en 1985 en utilisant la foudre pour faire fonctionner la machine. Avant ce départ pour 1985, Marty prévient le Doc de son futur assassinat par les terroristes libyens dans une lettre dissimulée dans sa poche, empêchant ainsi la réalisation de cet évènement. Revenu dans le présent, Marty constate avec grand plaisir que ses actions ont modifié le cours des choses : son père a pris énormément d'assurance, au point que Biff Tannen est devenu un modeste garagiste lui rendant service, sa mère est devenue sportive et dynamique, et ses frères et sœurs ont de bonnes situations professionnelles. Zemeckis fixe les bases du récit et souligne, d’entrée,
le malaise de son héros Marty pris entre un père velléitaire et une
mère plutôt mythomane et alcoolique. C'est un thème éternel qu'il aborde
avec celui de l’adolescent en porte à faux avec ses parents. A l’intérêt d’une situation originale, s’ajoute celui
d’une réalisation particulièrement enlevée et efficace. D’autant plus
que le thème musical de Silvestri est l’un des éléments clés du film,
tout comme la magique, la mythique DeLorean, véritable sésame des portes
du Temps et de l’Espace. Alors que le temps est insaisissable et irréversible, Zemeckis se plaît à le tourner et retourner pour mieux en annihiler les effets ou, du moins, les atténuer. Sans doute faut-il y voir une façon d’exorciser une hantise qui traverse son œuvre, tantôt présente, comme ici, sur le mode léger et fantaisiste, tantôt de façon plus grave dans ses dernières productions comme Forrest Gump et, surtout, Seul au monde . Les deux suites: Retour vers le futur 2 Ce second film s’enchaîne logiquement avec le précédent.
Si dans le premier Marty devait remonter le passé trente ans plus tôt
pour s’occuper de ses parents, il va s’échapper vers le futur, trente
ans plus tard, pour remettre son fils dans le droit chemin : après avoir
responsabilisé les parents, il s’agit de raisonner son enfant. Retour vers le futur 3 Moins logiquement, le troisième film envoie ses personnages
à l’époque du Far West, vers 1880. Après tout, le western, comme la
vitesse, le rock’n roll ou la science-fiction sont les thèmes emblématiques
du cinéma américain et cette dernière aventure mêle en un hommage habile
le genre du western et ses codes obligés, la locomotive, le saloon,
le duel et celui de la science-fiction. |
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